Polynésie Française

Population : 267.000 hab. (2010)
Le pays se compose d’environ 118 îles, d’origine volcanique ou corallienne, couvrant une superficie émergée de 4.200 km² dispersée sur 2 500 000 km² (équivalent à la surface de l’Europe), le territoire est composé de cinq archipels :
Répartition par archipel (recensement 2007) :
Iles du Vent : 196.520 hab
Iles sous le Vent : 33.949 hab
Tuamotu/Gambier : 18.317 hab
Marquises : 9.281 hab
Australes : 6.669 hab
Les collectivités :
APF M. Gaston TONG SANG
CODIM M. Benoît KAUTAI
CC Hava’i M. Cyril TETUANUI
ANAA M. Calixte YIP
ARUE Mme Teura IRITI
ARUTUA M. Reupena Samuel TAPUTUARAI
BORA BORA M. Gaston TONG SANG
FAAA M. Oscar TEMARU
FAKARAVA M. Etienne MARO
FANGATAU M. Raymond VOIRIN
FATU HIVA M. Henri TUIEINUI
GAMBIER M. Vai GOODING
HAO M.me Yseult BUTCHER-FERRY
HIKUERU M. Tinihau TEMANAHA
HITIAA O TE RA M. Henri FLOHR
HIVA OA Mme Joëlle FREBAULT
HUAHINE M. Marcelin LISAN
MAHINA M. Damas TEUIRA
MAKEMO M. Félix TOKORAGI
MANIHI M. John DROLLET
MAUPITI M. Woullingson RAUFAUORE
MOOREA MAIAO M. Evans HAUMANI
NAPUKA M. Samuel Mahuta RAEA
NUKU HIVA M. Benoît KAUTAI
NUKUTAVAKE M. Roland Yves APA
PAEA M. Antony GEROS
PAPARA Mme Sonia PUNUA TAAE
PAPEETE M. Michel BUILLARD
PIRAE M. Edouard FRITCH
PUKA PUKA M. Raphaël VILLANT
PUNAAUIA M. Simplicio LISSANT
RAIVAVAE M. Bruno FLORES
RANGIROA M. Teina MARAEURA
RAPA M. Tuanainai NARII
REAO M. Matatini LENOIR
RIMATARA M. Artigas HATITIO
RURUTU M. Frédéric RIVETA
TAHAA Mme Patricia AMARU
TAHUATA M. Teaiki Félix BARSINAS
TAIARAPU EST M. Anthony JAMET
TAIARAPU OUEST M. Tetuanui HAMBLIN
TAKAROA M. Panaho TEMAHAGA
TAPUTAPUATEA M. Thomas MOUTAME
TATAKOTO M. Ernest TEAGAI
TEVA I UTA M. Tearii ALPHA
TUBUAI M. Fernand TAHIATA
TUMARAA M. Cyril TETUANUI
TUREIA Mme Tevahineheipua BRANDER
UA UKA M. Nestor OHU
UA POU M. Joseph KAIHA
UTUROA M. Matahi BROTHERSON
POLYNESIE FRANCAISE M. Edouard FRITCH
SPC PF M. Cyril TETUANUI
Les Iles du Vent : Tahiti (mont Orohena 2 241 m d’altitude) est une île « haute ». Elle abrite la ville de Papeete, centre administratif et commercial. Cette île est la plus habitée du territoire et dispose d’un aéroport international. En face, Moorea, l’île soeur, n’en est séparée que par un chenal. Elle est réputée pour sa douceur de vivre et le goût succulent de ses ananas. De nombreux hôtels de grand luxe ainsi que de charmantes pensions de famille y accueillent les touristes en mal de dépaysement. Il est vrai que la beauté de ses sites, ses plages de sable blanc et ses fonds marins en font une destination privilégiée.
Les Iles sous le Vent : Dans la mythologie polynésienne, elles sont considérées comme le pays originel où se trouvait la patrie mythique (Havai’i correspondant à Raiatea) et d’où procédaient les dieux et les traditions. Bora-Bora fait figure de centre politique et c’est à Maupiti que les vestiges du passé ont le mieux résisté aux dommages du temps et des hommes.
L’archipel des Marquises :Il est composé d’une douzaine d’îles s’étirant du nord au sud sur 350 km. Seules six sont actuellement habitées par une population beaucoup moins importante qu’autrefois. Les terres les plus proches sont les atolls de Puka Puka et Napuka, à 450 km. La vallée constitue une entité essentielle pour saisir l’originalité des Marquises. Chaque vallée possède son propre système social, au sein duquel la lignée des chefs et le collège des prêtres tiennent les rôles les plus importants.
L’archipel des Tuamotu: Il présente un milieu plus ingrat que compensent les techniques de pêche et d’horticulture. Lagons, récifs et océan sont les trois territoires de pêche.
L’archipel des Gambier :L’archipel des Gambier, d’origine volcanique, possède un climat assez doux et une végétation diversifiée. L’agriculture est prospère parce que l’eau est abondante.
L’archipel des Australes : Constitué de cinq îles hautes, l’archipel est situé sur le tropique du Capricorne. Le climat y est plus frais qu’à Tahiti. Réputées pour leur environnement préservé, les îles Australes sont, avant tout, terres de tradition. A commencer par celle de l’artisanat, qu’il s’agisse du tressage de pandanus, de fibres de coco ou de roseau notamment dans la confection de chapeaux. En outre, on ne peut qu’être ému par les superbes mélopées polyphoniques, les « himene tuhaa pae », interprétées avec passion par la population. Ces chants semblent répondre à ceux, mystérieux, des majestueuses baleines à bosse qui viennent, chaque année, se reproduire dans ces eaux hospitalières.